Pourquoi j’accorde autant d’importance à l’écriture ?

Fleur goutte Depuis que j'ai appris à écrire, je n'ai jamais cessé de le faire. Petite j'ai tenu comme beaucoup un journal dans lequel je racontais mes histoires, mes secrets…  le bénéfice était là ; à chaque fois les mots allégeaient ma pensée. En grandissant j'ai expérimenté l'écriture sous d'autres formes et j'en ai fait mon métier :
– éditeur, j'ai accompagné les auteurs à écrire
– rédactrice free-lance , j'ai écrit sur commande de chez moi tout en ayant un oeil sur l'évolution de mes enfants,
– auteur, j'ai connu le plaisir d'avoir mon nom sur une couverture de livre… et puis cette fierté est passée et j'ai eu envie d'autre chose de plus profond que juste mon livre sur une table de librairie !
Aujourd'hui je propose de l'accompagnement en écriture car je suis convaincue que c'est un outil très puissant qui permet de détricoter bien des situations ; il y a une dimension thérapeutique dans l'écriture qui est évidente. Pour transmettre un savoir, une biographie, poser ses interrogations à plat et les regarder d'un peu plus haut, élaborer des stratégies, construire un projet… s'alléger et déposer sur le papier des secrets ou des envies. Ecriture de biographie, écriture créative, écriture et dessin, carnets de recettes perso car chacun est unique…seul ou en petits groupes.  Et vous comment aimeriez-vous que je vous accompagne ?

juin 2009 4
4 commentaires
  • André
    juillet 2, 2009

    Anna,
    Super ce billet sur les multiples apports de l’écriture : « détricoter, regarder autrement, transmettre »…
    Dans notre métier, écrire apporte aussi une dimension « réflexive » essentielle pour soi : « poser ses interrogations à plat, les regarder d’un peu plus haut » « s’alléger ».
    Essentielle aussi pour nos clients.
    Reine-Marie Halbout animait récemment une soirée-conférence et elle nous encourageait vivement à aller sur ce chemin de l’écriture : écrire pour partager sur notre métier, pour le démystifier, pour apporter d’autres échos que « Je hais le développement personnel », et aussi aller au-delà de la vision médiatique du coaching sportif…
    Chacun de nous peut expérimenter, commencer tout doucement d’abord avec un article et ensuite, pourquoi pas, un blog, un livre…
    Et si le coach ose se faire accompagner par un autre coach, alors il conjugue plaisir et création 😉

  • anna
    juillet 3, 2009

    André merci pour ton commentaire avec l’apport de Reine Marie Halbout ainsi que ta vision qui s’ajoutent à celle de D. Servan-Shreiber dans le dernier Psychologie Mag, dans lequel il dit « Il n’y a pas de souvenir sans mots, sans discours intérieur. Ce que l’on ne se raconte pas, on ne s’en souvient pas ». Oui l’écriture, renforce la réflexion et la fixe ! Quelle belle perspectives pour la poursuite du chemin 😉

  • Virginie
    juillet 3, 2009

    Anna moi ce qui me plait dans l’écriture c’est la possibilité d’employer un mot qui nous semble le plus juste pour exprimer un sentiment précis ou des métaphores quand notre mot n’existe pas. L’écriture permet de coucher devant soi notre être intérieur et de le regarder en face. L’écriture peut être sérieuse ou drôle, j’aime chercher (et surtout trouver) de subtils jeux de mots.
    Si je devais me faire accompagner dans l’écriture se serait pour écrire une histoire, un roman (le mien). J’ai essayé et je me suis aperçu que c’est en fait très difficile, au delà de la facilité de s’exprimer il y a tout un travail autour du scénario, de l’enchaînement de l’intrigue etc.

  • gillesMIONI
    juillet 6, 2009

    À côté des ruines de Machu Pichu, il y a un piton rocheux.
    Un chemin étroit s’enroule jusqu’au sommet vers le Temple de la Lune.
    Ce chemin est comme suspendu dans le vide.
    200 ou 3OO mètres d’un vertige radical mais le principe vertical est bien réel. Sans rémission.
    Cette verticalité et l’angoisse de la chute possible qui en résulte est pour nous, un phénomène métaphorique; une vision de notre esprit que certains insensibles à la peur du vide, ignorent.
    Dans un autre système de pensée, le plus ancien individualisme, qui soit, un individualisme premier, ce chemin dans le vide profond est un être vivant :
    Un serpent minéral sur lequel on se déplace pour accéder aux territoires des rêves dont la Lune est le totem. Non pas Divinité, mais signe et seulement çà, le signe.
    Signe totémique de la Poésie, cette réalité des relations entre tous les mondes possibles.
    L’écriture comme art, c’est 0,OOO1 % parmi nous qui iront jusqu’au milieu du front de la tête du serpent, entre les deux yeux, en plein dans le temple de la Lune.
    Écrire en artiste, c’est mourir
    1000 fois sur le chemin.
    1OOO chutes dans le vide,
    1000 renaissances,
    1000 vies,
    1000 morts.
    Qui voudrait vivre cela ?
    Néanmoins, c’est la vie, on peut faire un bout du chemin pour parler, pour se parler, communiquer avec l’Autre de nos émois. C’est beaucoup ces paroles comme don et contre-don ce plus-de-vivre.

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