Stage d’écriture résidentiel. Sept nuits, huit jours. Huit femmes, un homme.
Sujet : apprendre à déplier nos mots et produire des textes.
C’est pas de la thérapie de groupe (j’ai bien vérifié).
On écrit, on lit, on écoute… la seule qui commente c’est l’animatrice. Pas sur la qualité du texte mais la technique. On y croit ou pas. Ça se tient ou non. On a respecté la consigne ou pas.
Mine de rien, huit jours d’écriture durant six heures ça en fait des kilomètres de mots.
Installés sur les bancs, les fauteuils, à une table, allongés sur nos lits, au bord de la rivière… all day long, on vit avec nos mots et ceux des autres.
Le soir, rincés, au lit comme les poules, pour être d’attaque à 9h le lendemain.
Au fil des lectures ce qui me saute aux oreilles c’est à quel point nos mères prennent cher !
Quels que soient nos parcours, nos récits, il y a une constante : la mère !
Celle qu’on aime et qu’on déteste parce qu’on sait que son amour nous est quasi toujours acquis.
Il est rarement comme on désire, mais elles nous aiment comme elles peuvent avec leurs ombres et leurs soleils souvent pas symétriques !
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