Lorsque vous êtes contrarié par une situation anodine en apparence, il existe deux façons de réagir : se sentir blessé et mentaliser (« ce n’est pas juste », « je n’aurais pas du », « pourquoi ça tombe sur moi ? ») ou bien ne pas pouvoir/vouloir sentir la blessure et somatiser (mal au ventre, anxiété, chute…) ; dans ce dernier cas votre corps exprime ce que votre esprit ne peut pas identifier mais qu’il a capté.
Dans le cas de la mentalisation, lorsque la réaction vous semble excessive face à ce qui l’a déclenchée, sentez votre choix d’agir. Si vous ne voulez plus dilapider votre énergie avec le découragement, la rumination, l’impression de nullité voici une idée qui peut vous aider ; quand vous sentez qu’un évènement vous trouble trop à votre goût, posez-vous la question suivante : « quelle importance cette situation aura-t-elle dans un mois, trois mois, un an ? » la réponse que vous trouverez souvent, c’est-à-dire « aucune », permet que votre horizon s’ouvre, vous sortez alors du marasme et pouvez passer à autre chose.
photo : emma mcintaggart
avril 25, 2013
Bonjour Anna,
Je viens de découvrir votre blog par le moyen de Isabelle Prigent, et je le trouve très interressant. Dans votre article, comme on le dit, facile à dire, dur à faire, surtout si on est anxieux « chronique », avec cette vie de plus en plus active et stressante.
Bonne journée
Patrick