Ah je vous vois venir, avec votre belle phrase à deux balles ! Et bien oui, il y a des coachs de tout : love coach (pour les âmes en peine), business coach (pour les salariés), coach sportif (pour un top corps), life coach (pour la vie en général) et même découvert ce week-end à la FNAC le coach cooking (pour apprendre à cuisiner) sans parler du dog coaching (pour les propriétaires de chiens turbulents) ! En réalité il s’agit de relation d’aide, sauf que si vous transposez en français, ça donne « aide à l’amour », « aide aux affaires », « aide cuisine » … pas top sexy comme appellation, donc tant qu’on n’a pas trouvé mieux, gardons le mot « coaching » qui s’accomode à des sauces parfois abusives j’en conviens. La faute à qui ? A une société qui ne transmet plus comme autrefois, à des familles aux relations distendues, à la mode du chacun pour soi… et plus généralement à un besoin de guides ou de tuteurs, pour mieux grandir ?
Pour conclure voici ce que m’a répondu O., curieux de mon activité et à qui j’ai annoncé que je démarre une activité de coach : « si je comprends bien après le curé de la paroisse, le psy et
la bonne copine, il y a maintenant les coachs ! » Et oui O., les coachs sont là pour aider ceux qui ont le courage de faire appel à eux, car dans la vie c’est une preuve d’intelligence, et pas de faiblesse, de savoir demander de l’aide ! parce que parfois c’est plus simple de faire appel à un pro pour y voir clair, et ce ne sont pas tous des charlatans.
mai 22, 2008
Personnellement, en tant que coach, je suis mal à l’aise avec la surutilisation du mot coach. Les mots sont vivants, mal utilisés, ils s’usent, ternissent, perdent peu à peu leur éclat. L’éclat d’un mot, c’est son sens. Utilisé à toutes les sauces, un mot perd son sens. C’est dommage, parce que, comme il est dit dans ce blog, un coach est dans une relation d’aide et toute relation d’aide suppose trois préalables : éthique, amour des autres et une bonne formation. Pour devenir coach, il est impérativement nécessaire d’avoir une formation solide et pluridisciplinaire et de continuer à se former, sinon peanut coach.
mai 22, 2008
Personnellement, en tant que coach, je suis mal à l’aise avec la surutilisation du mot coach. Les mots sont vivants, mal utilisés, ils s’usent, ternissent, perdent peu à peu leur éclat. L’éclat d’un mot, c’est son sens. Utilisé à toutes les sauces, un mot perd son sens. C’est dommage, parce que, comme il est dit dans ce blog, un coach est dans une relation d’aide et toute relation d’aide suppose trois préalables : éthique, amour des autres et une bonne formation. Pour devenir coach, il est impérativement nécessaire d’avoir une formation solide et pluridisciplinaire et de continuer à se former, sinon peanut coach.
mai 22, 2008
Merci Barbara pour ton post, il est très éclairant. je suis enchantée de constater que cette idée résonne chez toi aussi et donc chez d’autres. Et bravo pour le « Peanut Coach ».