A propos d’outils et d’expérience

Ce que je propose, je l’ai expérimenté auparavant dans ma vie et en formation  : dit ainsi, ça fait un peu « maraîcher » qui vous alpague pendant que vous faites votre marché, mais je veux juste par cette comparaison souligner l’importance pour un coach et un thérapeute d’avoir effectué un sérieux travail sur lui avant de se lancer ! Ce travail de réflexion, s’il est mené de façon rigoureuse et en tenant compte du facteur temps, indispensable à la maturation, permet ensuite au coach d’intégrer les différents « outils » auxquels il se forme. Ma consoeur et amie Christèle Perrot partage mon avis sur la question, en disant même que c’est au cours de ce travail sur soi que le plus important est effectué ; ce qui ne dispense pas de se former.
Je suis pour l’expérientiel à 100% et c’est pourquoi je n’imagine pas proposer à mes clients de travailler avec des outils dont je me serais contentée d’écouter le descriptif en cours magistral ! C’est donc la combinaison de mon histoire de vie, de mon travail analytique et de mes formations qui me permet aujourd’hui de pouvoir transmettre ce que j’ai appris à ceux qui me consultent pour les aider à avancer, en prenant en compte  qui ils sont dans leur globalité.

avril 2009 5
5 commentaires
  • Christèle
    avril 17, 2009

    Chère Anna,
    Effectivement, je pense que le plus important c’est le développement personnel, le travail sur soi. J’ai vécu ma formation au coaching comme faisant partie intégrante de ce développement personnel et davantage comme un point de départ. Je suis convaincue aujourd’hui qu’il n’est pas nécessaire de faire une école de coaching en tant que telle mais bien de se former en continu et même de choisir et d’approfondir une approche qui nous parle,avec laquelle on se sent bien. Cela fait partie également de l’identité professionnelle de chacun, de la spécificité du coach (sans parler de sa personnalité qui reste son outil principal !). La pratique et la supervision font aussi partie intégrante du chemin du coach, ce que tu nommes « l’expérimentation ». Contrairement à d’autres métiers, je pense que c’est un métier où nous nous bonifions en vieillissant !:)
    La « retraite » n’existera pas pour nous ! et je vois plutôt cela comme une chance !;)
    Bien à toi, chère Anna.

  • anna
    avril 19, 2009

    Hello Christèle, figure-toi que c’est en partie cette histoire de « retraite » qui m’a donné envie de m’orienter ce travail de coach-thérapeute que j’espère pouvoir pratiquer longtemps, longtemps… Merci pour ta contribution, à très bientôt.

  • Béatrice
    avril 22, 2009

    Anna, tu évoques un thème qui résonne très fort en moi et j’aime à dire que je suis mon propre laboratoire d’expérimentation…En effet, être coach aujourd’hui est une évidence et un chemin de vie, le mien 🙂
    Il y a une grande différence entre « savoir intellectuellement » et ce qui « passe par nos muscles ». Faire ce travail sur soi me semble indispensable à toute relation d’accompagnement, et les formations en tant que telles n’y suffisent pas! c’est comme un vêtement sur un mannequin, ça manque de vie!
    C’est bien toi qui disait dans un de tes articles que rien ne valait les mains dans le camboui?
    I agree ++++
    Quant à la retraite….c’est sûr, on ne connaîtra pas!!!:)
    Plein de biz
    Béatrice

  • anna
    avril 22, 2009

    Hello Béatrice, je ne dis pas exactement que rien ne vaut les « mains dans le cambouis », perso je préfère les avoir dans le bol d’une manucure ;-), mais c’est la conséquence de ce que je mets en place, tout comme tu le fais également. A bientôt.

  • Bruno
    mai 2, 2009

    Bonjour Anna,
    Voilà une réflexion que je partage entièrement ! Chaque mission que je propose à mes accompagnés, est appliquée à moi-même : leurs discours ne sont qu’une projection de mon propre comportement.
    Je crois que comme un psychothérapeuthe doit suivre une psychothérapie pour exercer, un coach doit avoir travaillé sur soi pour avoir le recul et l’écoute suffisante à une bonne relation.
    Personnelement, j’ai choisi ce métier car je sais qu’il me permet d’associer la relation d’aide avec cette piqure de rappel quotidienne propre à mon développement personnel. Nous travaillons certes pour l’épanouissement du client mais ne nous mentons pas, nous faisons cela aussi pour nous-mêmes.
    A bientôt,
    Bruno

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