« Si nous sommes malades ou malheureux, c’est que le sol de nos existences s’est appauvri, que, détournés des circonstances nouvelles qui s’imposent à nous, nous nous sommes laissés aller à la plainte, que notre nappe phréatique est au plus bas niveau, qu’il nous faut donc la reconstituer pour que puissent y pousser des arbres et des fleurs. » François Roustang
Lorsque l’équilibre intérieur est chahuté, malmené, il est tentant d’incriminer l’extérieur : personnes, lieux, circonstances… c’est une réaction assez fréquente mais peu satisfaisante à long terme.
Une attitude constructive pour sortir de cette fange dans laquelle nous nous trouvons est de prendre le temps d’aller regarder ce qui se passe en nous.
Comment ? En premier lieu, en résistant à la tentation de s’oublier par des distractions, rencontres pour ne pas pas être face à notre solitude ! Puis en acceptant de vivre ces instants de soi à soi, aidés de l’écriture par exemple ou tout autre outil d’instrospection et d’expression.
En étant attentifs et patients, nous faisons des trouvailles qui nous aident peu à peu à mettre en place les changements nécessaires pour retrouver notre équilibre.
© Photo : Jerôme Piot