Elle travaille dans le froid toute la journée, couverte comme elle peut pour y résister, pulls, doudounes, écharpes, avec de grosses bottes aux pieds… et pourtant elle est d’une grâce infinie lorsqu’elle compose ses bouquets.
Un jour j’ai osé lui dire la poésie qui émane de son travail. Elle a alors commencé à me raconter son histoire, ses espoirs déçus, son magasin auquel elle a renoncé, sa créativité qu’elle a dû mettre de côté pour un temps et qui s’exprime avec les fleurs, ses coiffures rigolotes…
Elle est devenue la créatrice des bouquets que j’offre, bien que le magasin dans lequel elle travaille soit plutôt quelconque, parce qu’elle met tout son coeur dans ce qu’elle fait et qu’elle m’offre à chaque fois un instant de complicité poétique.
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