Aller à la bibliothèque, m’installer avec mes carnets de cours, mon i-pod et bouquiner/réfléchir en compagnie de deux toutes petites filles, trois ans maxi. L’une allongée voluptueusement sur le tapis, l’autre assise les jambes droites devant elle chacune avec sa pile d’albums. Elles ne savent pas encore lire mais se racontent déjà les histoires des images qu’elles regardent. En les regardant, j’ai l’impression d’avoir leur âge et ça me renvoie à une phrase d’Antonio Lobo Antunes, entendue cette semaine sur France Inter, qui répondait fort justement au journaliste qui l’interviewait sur son âge :
« Cela dépend des moments, vous savez votre âge, ça change tous les jours, comme votre tête, elle change selon la forme de vos pensées, donc c’est très compliqué pour s’acheter un chapeau ».
avril 7, 2009
Comme souvent, Anna, ton billet m’a fait cheminer et j’ai découvert ici que nous avons, bien sûr, notre âge du moment et en même temps, aussi, tous nos âges passés, de un an à aujourd’hui !
Un peu comme le tronc d’un arbre, une fois coupé, montre toutes les strates de sa croissance.
Nous pouvons ainsi replonger à chaque instant dans notre enfance, notre adolescence…
Merci à toi
avril 16, 2009
@ andré j’aime bien cette métaphore des strates de croissance. merci.
@ stéphanie, je m’inspirerais de ta proposition ;-))
mai 15, 2009
Ma coach pense que je devrais me connecter à l’enfant qui est en moi… et je lui donne raison.. en même temps, comme Antonio Lobo Antunes je change d’âge à plusieurs moments dans la journée, la semaine ou le mois