Nous vivons dans une société où il est habituel de se comparer aux autres et ça commence dès le plus jeune âge dans les sphères scolaires et familiales. Si la comparaison peut stimuler pour atteindre un objectif, elle a aussi dans certains cas le gros désavantage de me faire douter de mes capacités et de me couper de mon être intérieur !
Cette semaine je m’étais inscrite à une conférence sur le coaching au Salon des Micro-entreprises. Depuis longtemps le rendez-vous était noté sur mon agenda et je me réjouissais d’y aller, de rencontrer d’autres coachs, d’avoir des points de vue différents et puis…. Et puis je me suis réveillée la veille avec l’intuition que ce n’était pas le bon moment pour moi d’assister à ce meeting. Pourquoi ? Parce que je n’ai pas voulu prendre le risque d’être à nouveau dans la comparaison avec d’autres coachs plus expérimentés, plus « institutionnels « , plus normatifs (vous voyez je ne parle que des « plus » 😉 et que ces confrontations me feraient reculer sur le chemin que j’ai parcouru.
C’était une projection, elle se serait peut-être avérée fausse mais j’ai fait le tour de la question avant de décider en pleine conscience que je n’y allais pas et vous savez quoi ? Je n’ai pas de regrets !
octobre 19, 2008
sans aucun doute tu as pris la bonne décision pour ton écologie personnelle
octobre 19, 2008
souvent l’intuition est le meilleur guide!
octobre 20, 2008
Eh mais je viens de voir que tu as fait des bouquins?! Je savais pas! Je suis à la ramasse moi!
Bonne journée!
octobre 20, 2008
Je voulais y aller mais je bossais !
Je comptais sur toi pour me débriefer…. je plaisante 🙂
j’ai aussi appris à m’écouter et il en ressort que du bon !
Bonne soirée,
Christèle
octobre 20, 2008
christèle, profitons de mon blog pour lancer un appel à témoin de la conférence sur le coaching au salon des micro-entreprises… (André tu peux nous raconter si tu as envie ; tu étais à une place idéale ;-))
octobre 21, 2008
Ah! mais je suis sûre que tu as pris la bonne décision, Anna…
je voulais y aller aussi, mais impossible de me libérer, et quelque part, cela m’a bien arrangé! 😉
moi, les salons, c’est pas ma tasse de thé, car j’aime les moments intimistes et privilégiés! j’ai l’intime conviction que mon réseau ne se trouve pas dans ces endroits, car ça n’est pas dans ces environnements que je peux me sentir en confiance et exercer mes talents….
Nous sommes donc 2, je te le confirme! 😉
Mais oui, j’aimerais bien aussi avoir un retour d’André qui était bien placé…
Biz à toi
Béatrice
octobre 23, 2008
Je crois que c’est aussi notre ego qui nous pousse à nous comparer à nos confrères ? Un ego qui nous plonge alors dans le malheur ou le délice 😉
Malheur ou délice, selon la surface de projection que nous choisissons pour observer chez l’autre ce que nous n’assumons pas : ombres ou lumières !
J’ai aussi plongé dans l’appréhension devant le casting de la conférence mercredi dernier : une coach citée par le magazine ELLE comme « une des 40 femmes les plus influentes », un confrère membre éminent de ICF France…
Et je raconte comment une cliente m’a délivré ici des pièges de l’ego ! (cf. « Prison Break » 😉
C’est avec cet esprit libéré, libre, que j’ai aimé animer la table ronde. C’est aussi ce thème de la liberté qui a émergé des questions de nos confrères dans le public : comment revenir à l’air libre dans nos pratiques de coach, faire alliance avec notre « enfant libre », avec le créatif, le singulier, le plaisir…
octobre 29, 2008
André, en relisant ton billet sur la comparaison, j’y trouve encore plus de réponses qui vont dans le sens de la liberté après laquelle je cours 😉 merci infiniment pour ton apport. à très bientôt
novembre 3, 2008
Se comparer ? Bien ou pas ? Plutôt pas bien, Anna, je vous suis. De nombreuses fois, au cours de ma carrière, j’ai été en situation de comparaison défavorable. Comment ça défavorable ? Je veux dire que je me retrouvais face à des personnes plus efficaces que moi, sur certains points. Et je ne voyais plus que ces points là, et plus les jours passaient, plus je me faisais petite, plus j’oubliais mes points forts, ma personnalité, ma différence. Tout ce qui fait ma force s’amenuisait… A chaque fois, j’ai pris la bonne décision, comme vous Anna, de m’éloigner de ces modèles trop envahissants. En conclusion, je dirais qu’il faut parfois se comparer pour savoir où on en est, mais il faut que cela reste un acte positif.