Let’s have a nice cup of tea

Les anglophones disent que « a cup of tea makes everything better ». Ils ont bien raison !
Depuis quelques jours, je me demande quoi écrire au sujet des récents évènements. Je constate à quel point nous sommes unis et différents dans nos réactions, nos façons de les vivre et de les exprimer. J’ai préféré attendre un peu pour digérer mes émotions avant de voir ce que j’allais écrire et publier ici.

Ma première réaction a été une peur, celle de ne pas être capable de continuer à recevoir mes clients et surtout celle d’accueillir ceux qui en avaient le plus besoin et de ne pas savoir faire.
Lorsque j’accompagne des personnes qui ont un vécu traumatique, je me sens obligée « d’assurer » et là c’était monté à un niveau d’exigence +++.
Vous n’imaginez pas à quel point ma formation en HTSMA (Hypnose Thérapie Systemique Mouvements Alternatifs) m’est précieuse  pour permettre à ces personnes de sortir du vécu traumatique et se remettre en mouvement. J’ai donc écouté ce que me disait ma peur, retroussé mes manches, vernis mes ongles de rouge pour me donner du courage et continué à recevoir mes patients. Il y a eu de belles séances cette semaine, de celles qui me font re-choisir mon métier !

Et puis il y a aussi mon bon sens qui m’a naturellement conduite vers ce que je fais en temps normal quand j’ai besoin d’aller mieux. C’est ce que j’appelle ma « nice cup of tea » à moi.

J’ai donc décidé de limiter les infos (voir le joli billet de Christèle Perrot ici), de nous entourer ma famille et moi de beau, de doux,  de bon (le beurre de cacahuète avec mon café, un délice si régressif), de chaleur humaine (cuisiner pour nous, pour nos amis, installer tout le monde autour d’une jolie table et oublier le temps d’un dîner), d’écouter de la musique légère qui me porte (toute la BO de New York Melody ). Et puis il y a cette découverte des « Fictions qui nous consolent » dans l’émission Pop Fiction à réécouter en cliquant sur le lien.

Se distraire, se créer de bulles d’évasion ce n’est pas oublier et faire l’autruche, c’est au contraire se ressourcer pour mieux faire face au quotidien. Comme le dit si joliment un des intervenants de l’émission Pop Fiction, « raconter des histoires, c’est réenchanter le réel pour se retrouver à la fois dans un ailleurs et dans le réel » !

Photo : Pinterest

novembre 2015 0

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